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NIGHTWALKERS

Les silhouettes fugaces, éthérées, ne font que passer, comme des ombres, des fantômes dont on n'arriverait pas à déterminer l'origine. Tout est mystère et tout est question. La ville, chargée d’une esthétisme crépusculaire, avec ses néons crépitants, ses vapeurs de fumée, son mal de vivre urbain devient quant à elle le théâtre d’un certain malaise existentiel. Une ambiance qui s’inscrit dans un décor de film noir, au ton désespéré, quasiment nihiliste, où l’on ne sait, ce qui de la lumière ou de l’obscurité est le plus menaçant.

Dans ces lieux tristes, Il y a cette figure humaine, à peine perceptible, une présence étrangecomme un contour mal dessiné, qui voyage bel et bien à travers le cadre, traversant la rue, traversant la nuit, entre accablement et solitude, et qui suscite crainte et questionnement.

Où se dirige-t-elle ? Que fait-elle ? Il appartient au public de s'interroger sur le dénouement, charge à chacun d'interpréter ce qui s'est passé ou ce qui va se passer.

"Il s’en alla tranquillement dans l’ombre et devint une ombre lui-même"

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